mon filleuil

Monteagudo

12h de bus de sucre, en pleine nuit, avec à la fin une route de terre, et le bus tremblait tellement que je me suis reçu en pleine figure un sac qui est tombé du compartiment bagage, et âpres mes chaussures sur le ventre, quel bon réveil, un plaisir, arrivé 5h, dans mon lit, une bonne nuit jusqu’ a 12h, cool.

Un petit village de 15000 hab perdu, avec une bonne proportion d agriculteur, heureusement pour moi sur le chemin du Paraguay. Il n y à pas grand-chose à faire, juste à attendre le lendemain pour la rencontre avec mon filleul Gabriel que j attend avec impatience.

 

La rencontre c est très bien passé, tout d abord rendez vous dans les locaux de l association vision du monde, avec un accueil chaleureux, les 10 personnes qui s occupent des 2600 enfants font un très bon travail, j ai eu le droit à une présentation power point sur leurs travails, ils ont tous pris le temps de bien se présenter et de m expliquer leurs actions au sein de l association même si leur accent et mon pauvre vocabulaire en espagnol ne m a pas permit de tout comprendre, mais je crois avoir compris l essentiel.

Le programme de monteagudo est financé par 1500 parrains, seulement de France, il y à énormément de différents programme à travers la Bolivie, et chacun est associé à un pays, il y à donc plus d enfants qui sont aidés que de parrain et ils sont tous à égalités, seulement les enfants parrainés ont le droit aux cadeaux et à la correspondance de leurs parrains. La gestion est totalement différente que celle de bambou au Vietnam, le parrainage est moins au cas par cas mais plus dans la globalité, VDM aide aussi dans les infrastructures, des programmes d enseignements ,de savoir faire, d artisanat, et ils sont proches des autorités locales et des professeurs.

Il y à une idée très intéressante qui me plais, c’ est que dans chaque communauté, en accord avec les responsables, vision du monde forme quelques enfants qui ont plus de facultés que les autres dans les domaines de la santé, du travail, de la vie de tout les jours pour devenir des sorte de leaders, pour que par la suite ils puissent transmettre le savoir à toutes les autres personnes de la communauté, afin de pouvoir aider et toucher un maximum de gens.   

Apres ma journée passé au sein de leur locaux , je suis positif sur leur action et leur aide apporté.   Vision du monde me parait être un ONG sérieuse et proche des démunis.

Ma journée avec mon filleul GABRIEL CASTILLO.  Première rencontre à son école, dans sa classe, très émouvant de pouvoir être au centre de tous ces enfants, comme au Vietnam, et de pouvoir voir tous ces sourires et regards intrigué, j avais acheté un ballon, un très bon cadeau pour mon filleul qui lui fit bien plaisir. Gabriel est un enfant assez sérieux, timide et réservé, beaucoup plus que certains de ces camarades qui ont adorés me poser des questions, ce fut un peu dommage qu il soit si calme car les conversations furent un peu limitées, mais parfois il me glissa de beau sourires.

 

Ensuite nous sommes allés chez lui, pour rencontrer sa maman et son environnement, un tout petit 2 pièces que ses parents louent en attendant que son père construise leur petite maison. Son père travail dans la construction et sa mère est enceinte, il à 2 sœurs magnifiques, une toute petite assez rigolote et une de 2 ans sa cadette très souriante et qui adore parler, quel bonheur, c est fous le contraste, ils dorment à 6 dans 15m2, et Gabriel partage son lit avec son oncle de 35 ans, et son père à un smart phone, et un moto pour aller travailler.  Nous jouâmes au football pendant une trentaine de minutes ce qui brisa bien la glace et nous permit de nous rapprocher, ensuite la maman nous prépara un bon diner typique de la ville avec du poulet pour changer. Je pus rencontrer toute la famille qui fut bien aimable. Les 2 accompagnateur de vision du monde furent aussi très gentils et agréables.

 

Ensuite nous partîmes visiter une autre école avec laquelle vision du monde travail, un mirador de la ville et une cascade, site touristique, le seul.

 

Quel plaisir de pouvoir partager du temps avec mon filleul même s il est réservé, et de pouvoir parler des actions de VDM.

Derniers moment, nous sommes partis au marché pour lui acheter quelques vêtements pour la saison d hiver, une veste, un pantalon des chaussures et bien sur pour aller avec le ballon un habit de sport du FC de madrid !!!! La coupe du monde approche.

Voila notre journée passé, un très bon souvenir, surtout qu’ ils m ont gravés un cd de toutes les photos qu’ ils ont pris pendant ces moments de partage, ah oui et nous avons eu un petit moment musique avec ma guitare ou Gabriel m a gravé un petit mot. C est sur, ces moments nous ont rapprochés, et comme au Vietnam de pouvoir échanger des sourires et des petits mots font que la relation se rapproche et je me sens plus concerné sur son bien être et son futur.

 

En grande histoire vient de naitre entre Gabriel et moi.

 

la dynamite

Le grand boom de la dynamite.

Une de mes petites folies, vu qu’ il y a désormais 4 jours que je me balade avec ma dynamite dans mon sac, qui s est imprégné de cette odeur très forte d explosif, c est le moment de trouver un endroit pour réaliser mon explosion. Pas facile d’en rencontrer un judicieux pour jouer avec du TNT proche de sucre. Mes potes argentins sont de la partis, c est assez brave de leurs parts, surtout pour les 2 nénettes qui n ont pas vraiment peur, chapeau !!!!! nous optons pour prendre un minibus qui nous amènera à une 20 de min dans les montagnes pour s éloigner de la capitale et nous déposer dans un village, quelle situation intéressante, d être coincé dans un petit van bondé de boliviens, de discuter de la vie, avec une dynamite posé sur mes genoux, heureusement j avais prévu le coup de l odeur en l ayant emballé dans 3 sacs plastiques différents.

Nous arrivâmes au village choisi de YOTALA qui s avère être d une taille d une petite ville, première interrogation, comment faire. Nous partons donc pour une balade dans les montagnes afin de trouver notre endroit.

 

  Et pourquoi pas la faire exploser derrière cette montagne, c est parti nous grimpons, deuxième déception, j ai eu la bonne idée de venir en tong, et bien sur je me suis planté de belles épines de cactus dans le gros orteil, j ai vraiment que de bonnes idées je me demande comment fonctionne mon cerveaux de temps en temps,

arrivés au sommet, de l autre cotés nous voyons des habitations et des moutons, il va falloir continuer à marcher, les filles galère un peu mais nous deux,  garçons sommes impatient de faire du boom………………hihi…………boom………..

Je pars à cadence rapide, redescend un versant et rencontre l endroit rêvé, un lit de rivière asséché creusé dans la roche, qui nous protège du bruit, d être vue et qui nous permettra de regagner le village rapidement et facilement. Ma petite réticence se transforme en un joyeuse bonne humeur, ma peur du bruit et d avoir des problèmes avec la police bolivienne s efface pour le gout du jeux.

 

Petite session photos avec le TNT pour immortaliser ce moment, Meli à peur, elle ne se sent pas très a l aise, mais c est pas grave ca me fait sourire encore plus, allez c est le temps d allumer la bête,

 nous décidons d un périmètre de sécurité, et comme je ne sais pas du tout la puissance de la dynamite, je décide de la poser et de ne pas l enfouir dans la roche friable de peur que des projectiles puissants nous atteignes,   ne suis-je pas prudent ? qu en pensez vous ? c est bien

 

Les appareil photos sont prêt, la vidéo est en marche, briquet rose dans la main pour allumer le feux !!!!! 3min à essayer de faire prendre cette mèche, j ai même un doute sur la qualité du jouet, mais bon tak comme un pétard elle prend, j ai une minute devant moi, je cour, en perd ma tong la reprend et continu ma course pour m allonger prêt de JOJO et il n y à plus qu’ à attendre, le moment est proche, voici le résultat de mes 5 jours d attente !!!!! étrange le temps parait long, et la mèche ne semble pas se consumer, sauf qu’ une légère fumée blanche se dégage, donc la combustion a bien lieu, quelle danger, la mèche se consume de l intérieur, l impression est donc faussé par sa longueur qui ne rétrécie pas, et la se fut le gros boom……..

Un sacrée bruit comme dans les films, bien plus puissants que toutes les explosions que mes oreils ont entendues jusqu’ à présent, un boom de première qualité , mais je vous rassure ce n est pas un truc de dingue, il faut juste ne pas être proche, une belle fumée blanche s y dégage et voila c est finit.

Un gros sourire se dégage de nos visages, nous sommes contents, c est donc le moment de redescendre, vaut mieux ne pas s attarder sur place, et une bonne bière fraiche s annonce indispensable suivit d un bon repas.

Hehe voici mon histoire, j espère que vous l avez bien aimé.   Bisous

escalade

Pour changer un peu d activité vu que la bolivie fut le pays qui m offrit le plus de diversité, et de chose à réaliser. Je me motiva à faire un peu d escalade.

Une demi journée à jouer avec la nature et les rochers, sympa, et assez fatiguant, surtout pour les doigts et les avants bras, d ailleurs j ai eu des courbatures, une belles paroi de plus de 20 mètres de hauteur, j ai réalisé plus de 7 ascensions différentes et la plus dur de niveau 6b je crois, échelle française, pour la dédicace à Theo.

 

Dernière petite blague, j ai oublié mon appareil photo dans ma poche et comme la nature le fais si bien tout ce qui monte et qui n est pas attaché redescend, donc avec une belle chute de 20m et la réception sur un rocher : appareil photo brisé, à plus, par conséquent quand y a plus faut racheter, deuxième principe fondamental de la physique de l imbécile.

 

Mais ce fut très divertissant.

SUCRE

Sucre la capital de la bobo

 

 Dans le bus je fis la rencontre de 3 argentins et nous restâmes ensembles mes 4 nuits à sucre. Ils ont une différente façons de voyager, ils ont moins d argent donc ils voyagent à l économie, font souvent de la musique et la plus part des jeunes qui vendent de l artisanat dans les rues sont argentins, un bon moyen de gagner un peu d argent et bien sur ils boivent tous du maté

Ce fus un très bon exercice pour mon espagnol même si j eu quand même certaine difficulté pour  comprendre. Des le lendemain nous changeâmes d hostel pour un plus économique, et le programme fut musique dans le park

. C est une la première fois que je joue de la guitare sur une place, en buvant du maté avec joaquim qui se débrouille très bien à l harmonica et les 2 filles qui tricotèrent.

Le soir un super apéro avec guacamole maison que du bonheur, et bières à Amsterdam bar avec mes potes de la mines.

 

 

 

Lendemain visite des monuments de la ville est tranquille, et une fois de plus bières à Amsterdam bar et cette fois night club-

 

 

3 autres argentins nous ont rejoins, histoire que je sois un peu plus perdu, 6 coco et moi, derniers jours la même, guitare et musique dans le park.   A plus les argentins.

POTOSI

Potosi

4h de route de Uyuni, arrivé à 23h, direct à mon hostel, le koala, très sympa avec une connexion internet correct, ce qui fut formidable, la meilleur depuis 3 semaines en Bolivie, quel bonheur.

Même si la connexion se coupe à minuit, c est pas mal, ce qui me permis de me réveiller tranquillement à 9h et de me mettre directement à faire mon blog, particulièrement à poser des photos. Je suis resté au lit jusqu’ à midi et c est ce jour que lolo m as appris que mon petit cousin max de paris avait fais avec son pote Camile une chanson dans sa cave, qui fut mon appart pendant mes études et qu’ il était entrain de devenir connu, car sa chanson cartonne dans les chartes internationaux. Quelle folie, il y a de quoi être fier de lui. 2h de plus sur mon blog et je me décide à partir dans le centre à la recherche d un tour pour découvrir la mine. C est la chose à faire à Potosi, et quasiment la seule. une énorme mine qui, jadis fit la prospérité de la ville, et qui désormais, n est plus tenu par le gouvernement mais par une coopérative de mineurs. Elle emploie 11000 mineurs et c est la première source de travail, les mineurs sont indépendants et travails à leur compte. c est un travail dur, problématique pour la santé mais elle fait vivre la ville.

 

Mon agence s appelle big deal, elle fut fondée 3 ans plutôt par 5 mineurs, ce qui me promet d être plus proche de leurs travails. La visite se fera le lendemain à 9h.

En même temps je fais la rencontre d un anglais de Leeds, je lui propose d aller vite fait boire une bière, et finalement nous passerons l âpres midi à boire des bières dans un petit troquet et même à manger à 6h, ce qui est plutôt inhabituel pour moi.

 

De retour à l hotel sur mon blog et minuit au dodo.

C est parti pour découvrir le monde des mineurs, de leurs travails et conditions de vie, nous partons en premier dans un petit marché pour leurs acheter quelques cadeaux, comme des feuilles de coca, du jus d orange et des cahiers pour leurs enfants, c est un peu la tradition de leurs offrir des petites attentions. C est ici aussi que j ai acheté ,ma dynamite, ma première avec le détonateur et un sac de billes qui est sensé augmenter la puissance, pour 2 euro, la fête quoi, à voir ce que je vais en faire, en ce moment je suis au terminal de bus direction sucre avec ma dynamite prête à être allumé dans mon sac, sympa !!!!

 

Deuxième étapes, les vêtements pour ne pas se salir, un petit tour dans la raffinerie est direction la mine, nous allons traverser la montagne,

3km d un bout à l autre, j ai déjà visité quelques mines mais la c est une première, être réellement à l intérieur,

 

 pouvoir se rendre compte du travail de mineurs, de leurs environnement, de leur condition. Ce fus une belle expérience, nous sommes passé par de petits tunnels ou il fallut se baisser sur de bonne distance, mon dos et ma nuque ont sentis la différence de hauteur.

Il fait chaud à l intérieur et la transpiration se voit sur les mineurs, la principale source d exploitation est l argent, et c est vrai que nos cadeaux sont bien appréciés, une bonne bouteille de jus d orange leurs donnent le sourire aux lèvres. 3km de tunnel, quelques échelles pour changer de niveaux, plusieurs salles dédiées au diable et à dieu, et nous voila de l autre cote.

 

 

On à bien vu le vas et viens des mineurs mais mon regret est, que nous n’ avons pas eu la possibilité de les voir réellement travailler, c est un peu dommage ,

 mais c est comme ca, et nous n avons pas eu d explosion de dynamite, de toute façon je m en fous je vais trouver un endroit au calme pour faire exploser la mienne.    Hihihihi

De retour, un petit repas dans un marché bien typique accompagné de norvégiennes, une milkshake, une petite douceur au citron et un taxi direction la station d autobus pour changer d environnement, sucre la capital administrative de la Bolivie me voila.